1. |
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2. |
Heille Vallières
02:49
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Heille Vallières
La paix de la rivière L’amour d’une mère
La drive du début
La promesse de l’élu Vallières
Le kid en colère
La sueur de ton grand-père La voix de ton mentor L’entends-tu encore?
Pis toi Vallières
Le soir de première L’argent qui fait taire
La grande noirceur
Le lobby sans valeur Vallières
L’absent aux urnes
Le repaire de fortune
La beauté qui dort
La vois-tu encore?
La vois-tu encore Vallières?
Heille Vallières
Le coup de violence
L’ado sans défense
Le père qui pleure
Le chant des douleurs Vallières
La foule qui marche
Le cœur dehors
Le vent qui souffle
Le sens-tu encore?
Le sens-tu encore Vallières?
L’entends-tu encore? L’entends-tu encore Vallières?
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3. |
La somme
05:22
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L’histoire commence fin quatre-vingt
J’achève bientôt mon primaire
Dans la classe je ricane toujours pour rien
Le soir je cours à la patinoire
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Dans la Tv le mur de Berlin tombe à terre
Ça marque mon imaginaire
Puis je retourne jouer dehors avec Lapierre
À 10 ans on s’entend
On fait pas grand cas de t’ça
Mon oncle Bertrand est décédé
Je viens d’avoir 12 ans
C’est la première fois que je vois mon père pleurer
Ça me fait drôle en dedans
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Je veux pas rentrer
Dans le salon funéraire
Je reste longtemps là planté
Devant le portique avec ma mère
À 12 ans on s’entend
Y’a des deuils qui s’oublient pas
Deux, trois années ont passé
Je laisse l’enfance derrière
Je passe des New Kids à Nirvana
De Gretzky à Che Guevara
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Les partys des vendredis soir
Première blonde, première guit, premier band
Première job je vends des hot dogs dans un stand
À 15 ans on s’entend
On passe tous par là
Deux ans plus tard j’entre au cégep
En pleine campagne référendaire
Une planète bleue, un signe de peace
Y’a un vent de changement dans l’air
Je m’en rappelle comme si c’était hier
L’automne est rempli d’espoir
J’ai rendez-vous avec l’histoire
Et s’ensuit une défaite amère
À 17 ans on s’entend
Je veux ben
Mais j’ai pas le droit de vote mon gars
Ces souvenirs-là remontent à soir
Quand je te vois jouer sur la patinoire
Je repense à moi ti-cul pieds gelés
Qui rentre dans le noir de l’hiver
Le feu qui chauffe la chaumière
Ma mère qui m’attend avec ma sœur et mon père
Bertrand débarque avec son jeu de carte et pis sa bière
Et je m’endors au son des rires dans les airs
On est la somme on s’entend
De ben de l’amour mon gars
On est la somme on s’entend
De ben de l’amour mon gars
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4. |
En attendant le soleil
03:03
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Il me reste plus de foin
En fait presque plus rien
À part peut-être une chanson
Qui traîne là-bas dans le coin
En attendant le soleil
J’ai ben des choses à faire
J’ai ben des choses à dire
Pas des paroles en l’air
Mon amour
Tous les jours
J’y pense un peu moins
Mon amour
C’est à mon tour
De retrouver mon chemin
La prochaine paye est loin
Il me reste presque plus rien
À part une couple de souvenirs
Et pis la photo que je tiens dans mes mains
En attendant le soleil
Je continue de croire
Je continue de rire
J’arrive à pas m’en faire
Mon amour
Tous les jours
J’y pense un peu moins
Mon amour
C’est à mon tour
De retrouver mon chemin
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5. |
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6. |
Le repère tranquille
04:06
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Une chanson d'amour sur les ondes
Me fait penser à toi ma blonde
Le soleil brille encore
La route est facile
C'est l'automne dehors
Et je reviens fébrile
J'avais tellement à te dire
Je savais plus comment faire
J'ai préféré partir
J'ai préféré me taire
Une chanson d'amour
Comme une sonde
Me ramène à ton sourire ma blonde
Le feu brûle encore
Même si c'est fragile
Sortir du brouillard
Sur des mois et des milles
Et si je m'ennuie de toi
Je suis bien là-bas
Dans la paix et le doute
De chaque pouce d'autoroute
Une autre chanson d'amour
Sur la mappemonde
Une écrite juste pour toi ma blonde
Et une lueur s'éveille
En ces lieux paisibles
Je me tire du sommeil
Je ne suis plus en exil
Et si tout s'évapore
Et tout tient à un fil
T'es l'étoile t'es le port
T'es mon repère tranquille
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7. |
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Je baragouine peut-être ma langue
Mais là je te parle avec mon coeur
À soir, je crois en nos chances
De faire encore un bout ensemble
Je veux croire en nos chances
Il faut que ce soit plus que l’habitude
Qui nous tienne ici
On se doit ben ça toi pis moi
Toi pis moi on sait pas s’aimer à moitié
L’amour c’est pas pour les peureux
J’en ai vu virer fou
Accroche-toi mon coeur j’te jure
On peut tenir le coup
Dehors la beauté se meurt
Nos jours sont futiles
On marche sur les fleurs
En se targuant d’être libres
T’es le dernier rempart mon coeur
T’es l’espoir ou l’exil
Je veux voir ailleurs
D’autres gens, d’autres villes
Je veux vivre sans peur
Tout partout et paisible
Et tout me ramène à toi
Que je sois ici ou là-bas
L’amour c’est pas pour les peureux
J’en ai vu virer fou
Accroche-toi mon coeur
J’te jure on peut tenir le coup
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8. |
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J’ai grandi en banlieue d’une petite ville tranquille
J’avais tout plein d’amis pis une petite soeur ben fine
On piquait des carottes dans le jardin à talbot
On pissait dans sa pis-cine juste pour qu’y pète sa coche
On pé-dalait au dep’ pour s’acheter de la slush on a trippé fort sur Samantha Fox
Ça fait pas tellement longtemps mais ça me rentre dedans
Je me dis que l’avenir est ben plus proche qu’avant
J’ai vendu mon atari à quinze ans et demi
Je me suis fait trois cent piasses j’ai acheté un scooter fini j’ai fumé mes Beatles j’ai niaisé aux études je me suis retrouvé à travailler dans un vidéo-club
Parti su’l pouce pour québec avec ma chérie
Fini su’l party dans une piaule en Gaspésie
Ça fait pas tellement longtemps mais ça me rentre dedans
Je me dis que l’avenir est ben plus proche qu’avant
J’ai rêvé d’exil de nowhere city
Je me suis re-trouvé cassé quequ’part en turquie
J’ai jammé là-bas avec un gringo
Y m’a dit «tout’ se tasse y faut pas t’en faire trop» j’ai repris la route me foutant du confort trim-ballant les rêves et la guitare
Ça fait pas tellement longtemps
Mais ça me rentre dedans
J’me dis que l’avenir est ben plus proche qu’avant
Je m’en vas drette dedans
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9. |
Une lueur (monologue)
00:42
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10. |
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Depuis déjà trop longtemps
La job à Revenu Canada
Elle se demande encore comment
Elle a pu en arriver là
Elle qui rêvait de changer le monde
De vivre libre une vie utile
V’là qu’elle étouffe et le ciel gronde
Dans un bureau du centre-ville
Et ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Elle n’entend plus battre son cœur
Son mari est tout le temps parti
En business aux États-Unis
À la course avec les enfants
Elle veut bien faire elle a pas le temps
Trop fière pour flancher elle affronte
Elle veut pas s’avouer fragile
Elle retient les larmes qui montent
À l’épicerie dans la file
Et ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Ça fait déjà trop longtemps
Qu’elle tient tout ça à bout de bras
Je me demande encore combien de temps
Elle va pouvoir tenir le pas
Quand je la vois passer à l’ombre
Du grand saule au coin de la rue
Elle me sourit une seconde
Toute beauté n’est pas perdue
Mais ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Mais ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Elle n’entend plus battre son coeur
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11. |
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12. |
Tom
03:55
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Tom vit à temps partiel entre ses trois jobs
Ses temps libres yé passe su’un buzz ‘prend son pied avec son ex qui vit à côté dans un duplex
C’est pas parfait mais c’est moins frette qu’une branlette su’l’internet
Tom s’est fait chum avec le poil qui vit en bas
Le soir souvent se retrouve là à jammer du Metallica
De la pièce toute en boucane émane enter sandman
Et dans le bruit immense tom oublie tout et entre en transe et en attendant tom attend rien
Flâne et trippe jusqu’au matin
Une guit’ un fuzz un bat un buzz
On manque de rien icitte on est ben
Tom tente le diable depuis tant d’années
Ouaih, le tire même des fois par la queue le premier du mois arrivé
Dans son pays supposément libre et égal
Tom est pas dupe des beaux projets qui se votent au congrès libéral
Canté sur sa paillasse l’ami tom rêvasse
Avoir un band heavy qui marche comme slayer, maiden ou anthtrax
Et tom se taperait des pétasses tout en se maganant la face
De ses visions un peu bancales tom tire un sommeil hibernal
Et en attendant Tom attend rien
Flâne et trippe jusqu’au matin une guit’ un fuzz un bat un buzz
On manque de rien icitte on est ben
Tom vit à temps partiel entre ses trois jobs
Dans la musique pesante c’est là que Tom déroge et fête encore ce soir la paix avec entrain c’est son remède contre la bêtise humaine grosse comme une américaine
Et en attendant tom attend rien flâne et trippe jusqu’au matin
Une guit’ un fuzz un bat un buzz
On manque de rien icitte on est ben
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13. |
Un quart de piasse
04:24
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Un quart de piasse dans le juke box
Un buck ben flat un fond de scotch
Ma toune de Dylan qui part
L'éternel bilan qui r'part
Ça sert plus à rien de se voir
Un quart de piasse dans le téléphone
Six coups qui sonnent pis y'a personne
Encore ma vie qui est en retard
Tout seul à ben trop le savoir
Ça sert plus à rien de se voir
Y'est temps de retourner dans le rang
Le p'tit coeur en plan
La vraie vie de l'autre bord
Je l'aime ben trop fort
Et malgré tous les remords
Malgré les détours bizarres
Je garderai ton sourire quequ'part
Ça sert plus à rien de se voir
Un quart de piasse
Dans le fond d'une poche
Lancé d'ins airs juste pour la luck
Et pis j'm'en retourne de mon bord
On peut pas refaire l'histoire
Ça sert plus à rien de se voir
Ça sert pus à rien
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14. |
Le jardin se meurt
06:52
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Le paradis de la banlieue
N’a pas tenu promesse
La famille explosée
Perdue à plein d’adresses
Je me tue à garder
La beauté en laisse
J’arrive à oublier
Dans toutes mes ivresses
Steady sur les paiements
Steady sur les médicaments
Le déni de l’ennui
Pris dans l’air du temps
Anxieux comme les marchés
Inquiet comme les capitales
Prisonnier de mon état
Loin du Saint-Graal
Et le jardin se meurt
On se met en demeure
Il y a cette rancœur qui salit
Les souvenirs de nos beaux jours
Mon amour
On s’en rejasera en cour
On se condamne
On se complait
On filme nos excès
Sur la place publique
On se fait un procès
C’est l’absurde assis au sommet
Heille, c’était-tu vraiment ça le projet ?
Et le jardin se meurt
On se met en demeure
Il y a cette rancœur qui salit
Les souvenirs de nos beaux jours
Mon amour
Mon amour
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15. |
Homme de rien
04:25
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Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Évanoui dans le vide
Du rêve américain
Mais je mérite mieux
Que de ronger mon frein
Engourdi dans la file
Aligné pour le déclin
Je voudrais qu’on s’enlace
Comme pour la première fois
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Perdu dans une pile
Étouffé de chagrin
Je fais ce que je peux
Pour sortir de mon coin
Pour que l’émoi de la ville
Me réanime enfin
Je voudrais qu’on s’embrasse
Comme pour la première fois
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Et je mérite mieux
Que de ronger mon frein
Jusqu’au bout de ma journée
Qui n’a jamais de fin
Je veux que tout s’embrase
Encore une fois
Suspendre un peu le temps
Au creux de tes bras
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
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16. |
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17. |
À hauteur d'homme
03:50
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Je viens du moulin, je viens de la mine
Je viens du vacarme de l’usine
Je viens d’une promesse et d’un bout de pain
J’habite à côté, je reviens de loin
Mes grand-mères allaient à l’église
Et pis recousaient les chemises
Mes grands-pères travaillaient la terre
Puis faisaient souche avec leur verre
Je viens d’un peuple de travailleurs
Je viens d’un père qui se lève à l’heure
Ma mère coupait les cheveux
Pis exigeait que je fasse de mon mieux
J’habite une ville Je me gosse une vie
À ma façon
Avec une guitte
Pis un crayon
J’habite une ville
J’habite une vie
À hauteur d’homme
T’es ma blonde
Je suis ton chum
Ensemble on doit rien à personne
Je viens d’un arbre et d’un ruisseau
Je viens d’un désir et de quelques mots
Je viens de ceux qui ont bâti de leur main
Ceux qui font tout avec rien
Les ouvriers des abattoirs
Les vendeurs de hot dogs su’l boulevard
Les monteurs d’acier dans le ciel
Les mères qui se tapent tout le bordel
Les livreurs de caisses de bière
Le monde qui brasse des affaires
Ceux qui ont la parole modeste
Et pis qui parlent par leurs gestes
J’habite une ville Je me gosse une vie
À ma façon
Avec une guitte
Pis un crayon
J’habite une ville
J’habite une vie
À hauteur d’homme
T’es ma blonde
Je suis ton chum
Ensemble on doit rien à personne
Je viens d’un bateau à l’horizon
Je viens d’un champ et d’une chanson
Je viens de ceux qui n’ont jamais perdu de vue
L’attrait du beau grand inconnu
Ceux qui se lèvent avant le soleil
Et pis qui inventent des merveilles
Qui filent d’une étoile à l’autre
Reprennent leur souffle pis r’montent la côte
Je viens d’un mot doux su’l frigidaire
Ceux qui font avec c’qui a dans l’armoire
Ensemble dans les mauvais jours
Je viens d’une grande histoire d’amour
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18. |
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19. |
Asbestos
04:05
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Grand-père travaillait
À pelle pis à pioche
Au fond du pit d’la mine d’Asbestos
Au fond de la terre, dans la poussière
La job de bras pour mon grand-père
Grand-mère élevait ses sept enfants
Su’l bord du pit, y’en avait tout autant
Su’l bord du cratère dans la poussière
La vie ordinaire pour ma grand-mère
Asbestos
Nos vies dures comme la roche
Qui met l’argent dans nos poches
Asbestos
C’était l’époque
Du patronage pis des trusts
Les boss anglais
S’en mettent plein les poches
Sans contrat de travail
Nous autres on rentre pus
Grand-père outré sort dans la rue
Grand-mère cassée achète à crédit
Faut continuer à nourrir les petits
Et pis faut prier, ah ouais faut y croire
Un jour on va ben sortir du noir
Asbestos
Nos vies dures comme la roche
Qui met l’argent dans nos poches
Asbestos
Les scabs traversent la ligne de piquetage
Grand-père en lui sent monter la rage
Vous viendrez pas nous voler l’ouvrage
Les grévistes debout forment un barrage
Duplessis lâche lousse la police provinciale
Et s’en suit des coups pis ben du saccage
Et toujours la peur dans c’te vie en pacage
Grand-mère pleure à bout de courage
Asbestos
Nos vies dures comme la roche
Qui met l’argent dans nos poches
Asbestos
Aujourd’hui astheure que grand-père est parti
Grand-mère tranquille me raconte leur vie
C’t’à pelle pis à pioche mon gars qu’on bâtit
Sa route, sa maison pis son pays
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20. |
Lili
03:21
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Heille Lili,
J’vois ben que tu vis des heures folles
T’es là perdue sans boussole
Je suis ben inquiet pour toi
Tu sais Lili
Quand la vie te trahit
Qu’une histoire te brasse
Et que ton coeur se casse
C’est correct de pleurer
Mais oublie pas
Que t’as toujours en banque
Quelques jours de chance
Et un peu d’espérance
C’est juste une passe
Faut pas perdre patience
J’te jure fais-moi confiance
On va s’en sortir ensemble
C’est vrai Lili
Tout finit par s’user
Nos habits, nos maisons, nos amours
La gloire des premiers jours
C’est vrai aussi Lili
Qu’y a des coups qu’on voit pas venir
Qui nous font douter de l’avenir
Qui nous donnent juste envie de fuir
Mais oublie pas
Que t’as toujours en banque
Quelques jours de chance
Et un peu d’espérance
C’est juste une passe
Faut pas perdre patience
J’te jure fais-moi confiance
On va s’en sortir ensemble
|
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21. |
Le temps passe
05:09
|
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Ma peine est légère quand le gazon est vert
Quand le gazon est vert je vois tout à l'envers
Nus pieds dans le vice j'en fais pas un supplice
j'en fais pas un supplice
Tant que j'ai le bon tourne-vis
Moi je ris comme un fou sous le soleil doux
Je dors dans la clarté des étoiles l'été
Je fil dans les jours la guitare à l'envers
Puis je flâne dan un lit en écoutant la pluie
Et le temps passe
Et le temps passe
Ma peine est légère loin de tous mes travers
Loin de tous mes travers et je sors de l'hiver
Nus pieds dans l'abysse je vis sans arti-fice
Sans but et malice tant que l'air est gratis
Moi je ris comme un fou sous le soleil doux
Je dors dans la clarté des étoiles l'été
Je fil dans les jours la guitare à l'envers
Puis je flâne dan un lit en écoutant la pluie
Et le temps passe
Et le temps passe
Et le temps passe
Et des fois je déjoue
Et des fois je délaisse
Et des fois je lousse la laisse
Et le temps passe
Et des fois me dépasse
Et me perd dans l'espace
Et des fois...
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22. |
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23. |
On va s'aimer encore
04:30
|
|||
Quand on aura enfin du temps
Et qu’on vivra tranquillement
Quand la maison sera payée
Qu’y restera plus rien qu’à s’aimer
On va s’aimer encore
Au travers des doutes
Des travers de la route
Et de plus en plus fort
On va s’aimer encore
Au travers des bons coups
Au travers des déboires
À la vie à la mort
On va s’aimer encore
Quand nos enfants vont partir
Qu’on les aura vus grandir
Quand ce sera leur tour de choisir
Leur tour de bâtir
Quand nos têtes seront blanches
Qu’on aura de l’expérience
Quand plus personne va nous attendre
Qu’y restera plus rien qu’à s’éprendre
On va s’aimer encore
Au travers des doutes
Des travers de la route
Et de plus en plus fort
On va s’aimer encore
Au travers des bons coups
Au travers des déboires
À la vie à la mort
On va s’aimer encore
Quand les temps auront changé
Qu’on sera complètement démodés
Quand toutes les bombes auront sauté
Que la paix sera là pour rester
Quand sans boussole sans plan
On partira au gré du vent
Quand on lèvera les voiles
Devenus de la poussière d’étoiles
On va s’aimer encore
Après nos bons coups
Après nos déboires
Et de plus en plus fort
On va s’aimer encore
Au bout de nos doutes
Au bout de la route
Au-delà de la mort
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Vincent Vallières Montreal, Québec
Auteur/compositeur originaire de Sherbrooke.
21 nominations en carrière au Gala de l’ADISQ et trois prix Félix
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