1. |
Heille Vallières
02:57
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Heille Vallières
La paix de la rivière L’amour d’une mère
La drive du début
La promesse de l’élu Vallières
Le kid en colère
La sueur de ton grand-père La voix de ton mentor L’entends-tu encore?
Pis toi Vallières
Le soir de première L’argent qui fait taire
La grande noirceur
Le lobby sans valeur Vallières
L’absent aux urnes
Le repaire de fortune
La beauté qui dort
La vois-tu encore?
La vois-tu encore Vallières?
Heille Vallières
Le coup de violence
L’ado sans défense
Le père qui pleure
Le chant des douleurs Vallières
La foule qui marche
Le cœur dehors
Le vent qui souffle
Le sens-tu encore?
Le sens-tu encore Vallières?
L’entends-tu encore? L’entends-tu encore Vallières?
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2. |
Homme de rien
03:44
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Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Évanoui dans le vide
Du rêve américain
Mais je mérite mieux
Que de ronger mon frein
Engourdi dans la file
Aligné pour le déclin
Je voudrais qu’on s’enlace
Comme pour la première fois
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Perdu dans une pile
Étouffé de chagrin
Je fais ce que je peux
Pour sortir de mon coin
Pour que l’émoi de la ville
Me réanime enfin
Je voudrais qu’on s’embrasse
Comme pour la première fois
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Je suis un homme de peu
Un homme de rien
Et je mérite mieux
Que de ronger mon frein
Jusqu’au bout de ma journée
Qui n’a jamais de fin
Je veux que tout s’embrase
Encore une fois
Suspendre un peu le temps
Au creux de tes bras
Et m’entendre te dire
Comme ceux qui y croient
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
Ne t’en fais pas
Ça ira
Ça ira
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3. |
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Depuis déjà trop longtemps
La job à Revenu Canada
Elle se demande encore comment
Elle a pu en arriver là
Elle qui rêvait de changer le monde
De vivre libre une vie utile
V’là qu’elle étouffe et le ciel gronde
Dans un bureau du centre-ville
Et ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Elle n’entend plus battre son cœur
Son mari est tout le temps parti
En business aux États-Unis
À la course avec les enfants
Elle veut bien faire elle a pas le temps
Trop fière pour flancher elle affronte
Elle veut pas s’avouer fragile
Elle retient les larmes qui montent
À l’épicerie dans la file
Et ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Ça fait déjà trop longtemps
Qu’elle tient tout ça à bout de bras
Je me demande encore combien de temps
Elle va pouvoir tenir le pas
Quand je la vois passer à l’ombre
Du grand saule au coin de la rue
Elle me sourit une seconde
Toute beauté n’est pas perdue
Mais ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Mais ce soir la lueur vacille et elle a peur
De tout le boucan à l’intérieur
Ce soir la lueur vacille et elle a peur
Elle n’entend plus battre son cœur
Elle n’entend plus battre son coeur
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4. |
La somme
04:49
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L’histoire commence fin quatre-vingt
J’achève bientôt mon primaire
Dans la classe je ricane toujours pour rien
Le soir je cours à la patinoire
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Dans la Tv le mur de Berlin tombe à terre
Ça marque mon imaginaire
Puis je retourne jouer dehors avec Lapierre
À 10 ans on s’entend
On fait pas grand cas de t’ça
Mon oncle Bertrand est décédé
Je viens d’avoir 12 ans
C’est la première fois que je vois mon père pleurer
Ça me fait drôle en dedans
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Je veux pas rentrer
Dans le salon funéraire
Je reste longtemps là planté
Devant le portique avec ma mère
À 12 ans on s’entend
Y’a des deuils qui s’oublient pas
Deux, trois années ont passé
Je laisse l’enfance derrière
Je passe des New Kids à Nirvana
De Gretzky à Che Guevara
Je m’en rappelle comme si c’était hier
Les partys des vendredis soir
Première blonde, première guit, premier band
Première job je vends des hot dogs dans un stand
À 15 ans on s’entend
On passe tous par là
Deux ans plus tard j’entre au cégep
En pleine campagne référendaire
Une planète bleue, un signe de peace
Y’a un vent de changement dans l’air
Je m’en rappelle comme si c’était hier
L’automne est rempli d’espoir
J’ai rendez-vous avec l’histoire
Et s’ensuit une défaite amère
À 17 ans on s’entend
Je veux ben
Mais j’ai pas le droit de vote mon gars
Ces souvenirs-là remontent à soir
Quand je te vois jouer sur la patinoire
Je repense à moi ti-cul pieds gelés
Qui rentre dans le noir de l’hiver
Le feu qui chauffe la chaumière
Ma mère qui m’attend avec ma sœur et mon père
Bertrand débarque avec son jeu de carte et pis sa bière
Et je m’endors au son des rires dans les airs
On est la somme on s’entend
De ben de l’amour mon gars
On est la somme on s’entend
De ben de l’amour mon gars
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5. |
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J’aimerais tant te retenir
Je sais ça tient tant bien que mal
J’aimerais tant nous voir grandir
La confusion est totale
Le paysage de ton silence
Et le vacarme de ton absence
Habitent ma conscience
Écrasent ma confiance
Je refuse l’évidence
J’aimerais tant te retenir
Bâtir le monde idéal
J’aimerais nous revoir fleurir
Y’a comme un trou dans la cale
J’y vois couler mes certitudes
Je me prends les coups
De ton attitude
Tantôt en transit
Tantôt en transe
J’envie ton indifférence
Ce qui nous tue pas
Nous rend plus fort
D’accord
Nos âmes parfois
Perdent le nord
D’accord
Tu es cette amoureuse mirador
Blindée d’orgueil
Qui n’a jamais tort
D’accord
J’aurais aimé te voir venir
Et que ça me soit bien égal
J’aurais aimé savoir en rire
Pour toi ça semble si banal
Je te vois au loin dans la multitude
J’entends l’écho de la solitude
Je souris et je ravale
Et devant le vent frontal
Un souvenir de toi dévale
Ce qui nous tue pas
Nous rend plus fort
D’accord
Nos âmes parfois
Perdent le nord
D’accord
Tu es cette amoureuse mirador
Blindée d’orgueil
Qui n’a jamais tort
D’accord
Tu es cette amoureuse mirador
Je l’ai compris
Un peu trop tard
D’accord
D’accord
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6. |
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Hier me paraît bien loin il me semble
Pris dans l’impasse qui est la nôtre
Pas une lueur, que ta voix qui tremble
Et la solitude se vautre
Tout ça me semble irréel quand j’y pense
Pourrons-nous remonter la côte?
Combien de temps peut-on tenir à distance
Sans que les fusibles ne sautent?
Un jour nous marcherons
À nouveau ensemble
Ensemble parmi les autres
Un jour nous rejoindrons
Ces gens qui nous ressemblent
Sans chercher à qui la faute
Tout ça me semble imprudent dans un sens
Rêver de ton corps qui me frôle
N’empêche, ces visions qui gagnent en latence
M’éloignent pour un temps de ma taule
Demain est bien incertain plus j’avance
Y’a cette méfiance qui rôde
Combien de temps pourra-t-on tenir la distance ?
Dis-moi que tout n’est pas qu’une fraude
Un jour nous marcherons
À nouveau ensemble
Ensemble parmi les autres
Un jour nous rejoindrons
Ces gens qui nous ressemblent
Sans chercher à qui la faute
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7. |
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Marie tu me rappelles
Que rien n’est perdu d’avance
Qu’y est jamais plus tard qu’on pense
Marie tu me rappelles
Que cette journée qui commence
Est en soi une nouvelle chance
Marie tu me rappelles
Que chaque feuille blanche
Peut devenir un paysage immense
Je dessine un oiseau dans ton dos
Toi tu frissonnes et tu souris
Puis tu me dis : « Bonne nuit »
On ira jouer demain au bord de l’eau
Et si c’est l’orage Marie
On dansera sous la pluie
Marie tu me rappelles
Que la poésie est partout
Même si le monde est fou
Marie tu me rappelles
Qu’y est pas question de trop s’en faire
Faut laisser couler la rivière
Marie tu me rappelles
Que chaque feuille qui se balance
S’abandonne au vent et puis danse
Je dessine un oiseau dans ton dos
Toi tu frissonnes et tu souris
Puis tu me dis: «Bonne nuit»
On ira jouer demain au bord de l’eau
Et si c’est l’orage Marie
On dansera sous la pluie
Et si c’est l’orage Marie
On dansera sous la pluie
Et si c’est l’orage Marie...
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8. |
Je suis comme toi
03:00
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Le même souffle
La même confiance
Les mêmes détours
La même impatience
Je suis comme toi
Je suis comme toi
Mon cœur maladroit
S’emballe parfois
Et on avance ensemble
Un jour à la fois
Je suis comme toi
Je suis comme toi
Le même refrain
La même romance
La même lueur
Les mêmes errances
Je suis comme toi
Je suis comme toi
J’ai besoin du vide
Pour trouver ma voie
Et on avance ensemble
Un jour à la fois
Je suis comme toi
Je suis comme toi
Le cœur en orbite
Et la tête en éclat
Je suis comme toi
Je suis comme toi
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9. |
Entre les étoiles et toi
03:20
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Julia
Entre les étoiles et toi
Un monde se déploie
Je bois le ciel, Julia
Julia
Ton poème à l’oreille
Un chaos qui s’éveille
Mon salut au soleil
Julia
Ressens-tu au fond de toi
Ce désir parfois
Qui bat et se débat
Et qui s’emballe
Dans la boîte de mon cœur ?
Entre les étoiles et toi
Je bois le ciel, Julia
Entre les étoiles et toi
Je délire parfois
Julia
Un vent dans les fougères
Ton rire dans les airs
Mon élan stellaire
Julia
Ma promesse lancée
Depuis la canopée
Dans l’œil de l’été
Julia
Ressens-tu au fond de toi
Ce désir parfois
Qui bat et se débat
Et qui éclate
Dans la boîte de mon coeur ?
Entre les étoiles et toi
Je bois le ciel, Julia
Entre les étoiles et toi
Je bois le ciel, Julia
Et je délire parfois
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10. |
Le jardin se meurt
05:47
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Le paradis de la banlieue
N’a pas tenu promesse
La famille explosée
Perdue à plein d’adresses
Je me tue à garder
La beauté en laisse
J’arrive à oublier
Dans toutes mes ivresses
Steady sur les paiements
Steady sur les médicaments
Le déni de l’ennui
Pris dans l’air du temps
Anxieux comme les marchés
Inquiet comme les capitales
Prisonnier de mon état
Loin du Saint-Graal
Et le jardin se meurt
On se met en demeure
Il y a cette rancœur qui salit
Les souvenirs de nos beaux jours
Mon amour
On s’en rejasera en cour
On se condamne
On se complait
On filme nos excès
Sur la place publique
On se fait un procès
C’est l’absurde assis au sommet
Heille, c’était-tu vraiment ça le projet ?
Et le jardin se meurt
On se met en demeure
Il y a cette rancœur qui salit
Les souvenirs de nos beaux jours
Mon amour
Mon amour
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11. |
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Tout n’est pas pour toujours
Je sais bien mon amour
Le temps file comme le feu
On s’accroche comme on peut
Les sons et les couleurs
Passent comme les fleurs
Coulent comme la rivière
Sur le lit de nos cœurs
La musique du vent
Souffle tout doucement
Et la vie suit son cours
Dans le hasard des jours
Un air d’éternité
Soudain s’est envolé
Tout n’est pas pour toujours
Je sais bien mon amour
Le temps file comme le feu
Déjà l’heure des adieux
Et nous sommes ensemble
Dans un coin bleu du ciel
Un sourire en septembre
Le vol d’une hirondelle
La musique du vent
Souffle tout doucement
Et la vie suit son cours
Dans le hasard des jours
Un air d’éternité
Soudain s’est envolé
Soudain s’est envolé
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Vincent Vallières Montreal, Québec
Auteur/compositeur originaire de Sherbrooke.
21 nominations en carrière au Gala de l’ADISQ et trois prix Félix
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